En 2025, le gouvernement a labellisé la santé mentale "grande cause nationale" et c'est un choix on ne peut plus judicieux tant les ravages s'intensifient. Problème, c'est juste un mot...
Pas de moyens, d'ouvertures de places pour des thérapies, du soin, du repos. Pas de pression claire sur ce qui provoque cette hécatombe : pas de lutte contre les contenus haineux en ligne, contre le management abusif et autres leviers sur lesquels il est politiquement possible d'agir.
Et voilà qu'il n'y a pas plus d'une journée d'avance de stocks de psychotropes nous apprend une enquête du monde, qui montre que les frontaliers du nord partent en Belgique s'approvisionner en médicaments vitaux pour eux. Et problème de souveraineté, nous ne maîtrisons rien et dépendons d'usines en Grèce.. Des millions de malades chez nous, un gouvernement qui claironne qu'il veut réindustrialiser et on ne crée pas ces usines vitales chez nous pour épargner un tout petit peu le coût des médicaments. Comme pour le Doliprane pendant des décennies... Le Covid ne nous a rien appris.
Évidemment, la soumission à big pharma n'est jamais loin et quand des officines conventionnées tentent de mettre fin à la pénurie en produisant elles mêmes, on leur met des bâtons dans les roues... La vraie folie, c'est de croire qu'on peut dépendre de biens vitaux, à usage quotidien, qu'on produit à l'autre bout du monde...
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