La folle histoire des dessous coquins des cures d'antan à Vichy

Comme le disait "Joseph Beuys", l'art c'est la vie.

Modérateur : Betatest

Répondre
Avatar du membre
PaulParis
Utilisateur
Messages : 6
Enregistré le : 08 juin 2025, 11:11
Localisation : juste à côté...
A remercié : 2 fois
A été remercié : 2 fois

La folle histoire des dessous coquins des cures d'antan à Vichy

Message par PaulParis »

L’Office du tourisme de Vichy propose depuis quelques semaines une visite qui devrait attirer les curieux. Elle s’intitule : “Les dessous coquins d’une cure à Vichy”. Cette visite, à grand renfort d’anecdotes croustillantes, permet de renouer avec le passé sulfureux et pas si sage de la cité thermale.

Connaissez-vous le passé sulfureux de Vichy ?
C'est ce que propose une toute nouvelle visite au programme de l’Office du tourisme. Intitulée “Les dessous coquins d’une cure à Vichy”, grâce à une déambulation dans la ville, la visite évoque une époque où les curistes accouraient non seulement pour les vertus de l’eau mais aussi pour les plaisirs de la chair. Maëllia Bardinet, guide conférencière à l’Office du tourisme de Vichy, raconte : “Vichy au XIXe et au XXe siècle est une station thermale importante. Il faut des divertissements. On en compte des recommandables et des moins recommandables. La ville va surtout accueillir des aristocrates et des bourgeois, qui sont principalement oisifs et ne travaillent pas. Il y a donc des divertissements pour les hommes en particulier”

La prostitution, un maillon de l'économie locale
Mais quel type de divertissements peu recommandables ?
La guide conférencière lâche enfin le mot de prostituées : “Il y a des prostituées et des cercles qui se donnent le nom de philosophiques mais qui sont plutôt des lieux de libertinage”. Les filles de joie venaient de Paris ou de Lyon, spécifiquement pendant la saison thermale, du 15 avril au 15 octobre. Elles venaient pour rencontrer des clients fortunés. Au XIXe et au XXe siècle, la prostitution féminine fait partie intégrante de l’économie de la reine des villes d’eaux. Maëllia Bardinet souligne : “On a une lettre du commissaire de police au maire de Vichy qui dit qu’il serait dommage de chasser toutes ces prostituées parce qu’elles font partie de l’économie. Elles sont très importantes pour la station thermale”. À l’époque, certaines prostituées sont recensées car elles doivent se présenter à la police mais il existe aussi toute une partie de prostituées clandestines dont on a peu de traces, sauf par les procès-verbaux. La guide conférencière précise : “On n’a pas de chiffres exacts mais on peut estimer qu’il y avait au moins une cinquantaine de prostituées à l’époque à Vichy, au XIXe siècle”.

On recensait alors une quinzaine de maisons closes, entre 1840 et 1940 : “En 1946, la loi Marthe Richard interdit la prostitution de manière générale en France. À ce moment-là, on ferme la dernière maison close à Vichy”.


Ce dessin ci-dessous ironise sur la cure du porte-monnaie que constitue une visite à Vichy, en raison de la présence de filles de joie.
© Fonds patrimoniaux de Vichy
la-cure-du-porte-monnaie-fonds-patrimoniaux-de-vichy-6826026c38d16799403886.png
la-cure-du-porte-monnaie-fonds-patrimoniaux-de-vichy-6826026c38d16799403886.png (631.64 Kio) Vu 17 fois
Les folies sont les seules choses qu'on ne regrette jamais.
Oscar Wilde
Répondre