Cyberharcèlement contre Brigitte Macron

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PaulParis
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Cyberharcèlement contre Brigitte Macron

Message par PaulParis »

Quand les rumeurs numériques mettent la vie privée en danger

Le procès qui se déroule actuellement à Paris illustre avec brutalité l’ampleur du fléau que représentent les fake news et le harcèlement en ligne. Dix personnes sont jugées pour avoir diffusé, pendant plusieurs années, des rumeurs absurdes et malveillantes visant Brigitte Macron, l’épouse du président de la République. Ces publications ont propagé l’idée mensongère que Mme Macron serait en réalité son frère, Jean-Michel Trogneux, transformant ainsi une femme publique en victime d’un cyberharcèlement ciblé et intime.

Au‑delà des personnes concernées, c’est toute la société qui est confrontée à une attaque contre la dignité et la vérité, révélant l’urgence de mesures pour protéger les individus face à la haine numérique.

Une justice qui tente de répondre à quatre ans de rumeurs
Le procureur a requis des peines allant de trois à douze mois de prison avec sursis, assorties d’amendes pouvant atteindre 8 000 euros. Les principaux instigateurs de cette campagne de désinformation, identifiés comme responsables de l’essor viral de l’infox, sont Amandine Roy, Bertrand Scholler et Aurélien Poirson-Atlan.

Ce procès n’est pas seulement une affaire judiciaire : il est le symbole d’une lutte nécessaire contre la diffusion incontrôlée de mensonges sur Internet et la manipulation des esprits.

La cible : la dignité d’une femme exposée
Tiphaine Auzière, fille de Brigitte Macron, a décrit avec force devant le tribunal les conséquences concrètes sur la vie de sa mère. Toujours sur le qui-vive, contrainte de surveiller ses gestes, ses tenues et même ses expressions, Brigitte Macron subit une intrusion constante dans sa vie personnelle. Le cyberharcèlement a engendré angoisse et anxiété, affectant également ses petits-enfants régulièrement confrontés à des questions malveillantes sur l’identité de leur grand-mère.

Ce témoignage révèle l’impact réel et destructeur des rumeurs en ligne : la diffamation numérique n’est jamais anodine.

La justification fallacieuse : « satire » et liberté d’expression
Les prévenus invoquent la satire et la liberté d’expression pour défendre leurs actions, certains allant jusqu’à prétendre dénoncer « un crime sexuel » dans l’écart d’âge entre les époux Macron. Mais derrière ces arguments se cache une réalité simple : la propagation intentionnelle de mensonges qui détruit des vies.

Cette logique montre combien la frontière entre liberté d’expression et harcèlement ciblé doit être clairement établie et défendue.

Une propagation internationale qui inquiète
L’affaire dépasse les frontières françaises : des influenceurs étrangers, comme l’Américaine Candace Owens, ont contribué à la viralité de ces rumeurs. Les réseaux sociaux transforment alors des calomnies en phénomènes globaux, aggravant les effets du harcèlement et mettant en lumière l’urgence de réguler la diffusion de fausses informations.

Un combat pour la dignité et la vérité
Ce procès est un signal fort : il rappelle que la haine en ligne n’est pas un jeu, que les individus ont le droit de vivre sans craindre la diffamation, et que les plateformes numériques doivent être tenues responsables.

Dans un monde où les rumeurs circulent plus vite que la vérité, il est impératif de soutenir celles et ceux qui subissent des campagnes de cyberharcèlement et de renforcer la vigilance citoyenne. La justice ne doit pas seulement punir, elle doit protéger.

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Les folies sont les seules choses qu'on ne regrette jamais.
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Phil Traère
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Re: Cyberharcèlement contre Brigitte Macron

Message par Phil Traère »

Sur Brigitte Trogneux, épouse Macron.
Contrairement à ce que raconte les tabloïds dont la mafieuse Mimi Marchand tire les ficelles, Brigitte Trogneux n'a pas rencontré Macron à Henri IV quand il avait 17 ans mais lorsqu'il en avait 14 et elle 38 alors qu'elle était sa professeure de théâtre au collège. Voilà, c'est déjà une histoire assez glauque comme ça, l'histoire d'une professeure ayant autorité sur un mineur de moins de 15 ans qui entame une "relation" avec ce dernier.

Mais aussi glauque cette histoire soit-elle, elle ne plaît pas à toute la communauté des complotistes antiwokes. Pourquoi ? Parce que Brigitte est une femme blanche, hétero, bourgeoise. Alors partant des contrées d'extrême-droite française, en passant par la Russie transphobe jusqu'aux abrutis MAGA des USA : la rumeur, qui viendrait salir la communauté LGBTQ+, se répand. Brigitte Trogneux, celle qui a pratiqué le détournement de mineur et abusé de son autorité, serait en fait "Jean-Michel" et donc transgenre. Voilà une théorie du complot parfaite pour les affabulateurs du "péril woke". Une pierre, deux coups : une femme blanche, hétero, bourgeoise ne peut pas avoir commis un detournement de mineur mais une personne de la communauté LGBTQ+ : oui. C'est l'équivalent du mythe raciste véhiculé par Nemésis : "les migrants sont tous des violeurs, pas les blancs bien souchiens".

Et peu importe pour ces complotistes que Brigitte ait accouché de trois enfants. Peu importe s'il existe des photos d'elle enfant, adolescente, ou jeune adulte. Vous pourrez servir son certificat de naissance sur un plateau d'argent à tous les illuminés d'extrême-droite ou d'ailleurs, aveuglés par leur haine viscérale des LGBTQ+, ils s'enliseront dans l'absurde, ils iront jusqu'aux confins de leur terre plate. Parce que oui, ne vous y trompez pas, Brigitte Macron n'est pas leur cible principale, elle n'est qu'un vecteur. Sa surexposition médiatique leur permet de répandre leur mensonge pour salir leur coeur de cible : les personnes trans.

Les multiples procés intentés par Brigitte Macron ne font que confirmer sa propre idéologie transphobe. Pour elle "trans" est une insulte, une diffamation, un délit, une chose sale dont il faut qu'elle se débarrasse. Qualifiez-moi de "trans" et je vous répondrai que jamais vous ne pourrez me blesser avec ce mot, peut-être même que je vous dirais "merci" et je vous laisserai avec vos doutes et vos obsessions.

Cela fait 8 ans que je me concentre sur la toxicité politique du couple présidentiel. Les théories du complot sur les Macron ne font que gommer les vrais scandales : leur dilapidation d'argent public, les délinquants qui les ont portés au pouvoir, les mesures liberticides, les lois ségrégationnistes, les violations de la démocratie, les politiques économiques et antisociales qui ont conduit des millions de personnes dans la précarité.
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