Retailleau jure, la main sur le cœur, qu’il combattra l’antisémitisme « avec la plus grande détermination ». Mais quand ses chiards de l’UNI se prennent en photo bras tendus comme des clowns nazillons dans un PMU de province, il ferme les yeux, avale sa gorgée de vinaigre de messe et lâche un « Tenez bon ! ».
Car l’UNI, c’est plus un syndicat, c’est une porcherie en polo siglé. On y rote des slogans racistes comme des psaumes, on y distribue des tracts comme des hosties moisies, on y compare des supporters noirs à des singes entre deux selfies cagoulés. Les sections locales sont des pissotières idéologiques : ça dégouline de haine et ça sent le vieux fascisme réchauffé.
Et là-dedans, Retailleau se pavane en un curé louche. Un sourire de vitrail fendu, une bouche qui sent le moisi. Il bénit ses apprentis néonazis, les encourage même : « Vous incarnez la pensée libre ! » La pensée libre ? Libre de hurler « va gazer » sur WhatsApp, libre de coller des croix celtiques sur leurs chiottes d’amphi, libre de poser en hooligans dans les bars toulousains.
On appelle ça un vivier militant. Moi j’appelle ça une fosse fasciste. Les gamins pataugent dans la merde idéologique et Retailleau leur tend la cuillère. La droite républicaine ne se fait pas contaminer, non : elle se gave à la gamelle. Les universités deviennent des cloaques où les facho s’encanaillent en jouant aux étudiants.
Et le ministre ? Il se drape de vertu comme on se torche avec du papier bible. Chaque silence est une bénédiction, chaque interview une absolution. Retailleau, c’est le curé de foire qui distribue des chips molles et de la bière tiède en guise de République.
La droite ne flirte plus avec l’extrême droite. Elle couche avec elle dans les chiottes des facs.
Illustration issue d'une IA.
Source Médiapart
Bruno Retailleau soutient l'UNI un syndicat étudiant gangréné par les néonazis
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Oscar Wilde
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