Bon… je me suis dit qu’il fallait au moins tester « Tout beau, tout neuf », la nouvelle machine à buzz de Hanouna. Une fois, juste une fois. Histoire de pouvoir en parler. Verdict ? Du vide.
Au menu : chroniqueuses « influenceuses » avec lèvres et poitrines XXL, d’autres en quête désespérée d’un semblant d’existence, et mon seul regret : voir passer le ventriloque que j’aime vraiment. Pour le reste ? Des incitations à se balancer des fions entre chroniqueurs, comme si la vanne gratuite tenait lieu de concept.
Je comprends pourquoi beaucoup s’identifient : Hanouna est littéralement le produit des réseaux sociaux. Même codes, même rythme, même addiction aux téléphones. Les rubriques ? Du Closer discount, de l’info prémâchée par TikTok et Instagram. Autant dire : aucun intérêt. Regarder ça, c’est comme scroller une heure sur un feed vide. Une heure après, tu ne sais même plus ce que tu as vu. Ça tombe bien : il n’y avait rien à retenir.
Alors oui, c’est une émission « réseaux sociaux » jusqu’au bout : approximations, insultes feutrées, rabaissement des collègues, accumulation de micro-sujets sans profondeur, et surtout, culte égocentrique de l’animateur.
Le seul point positif ? Ça permet aux gens de « vivre » les réseaux sociaux… mais sans avoir un écran collé aux yeux. Et ça, mine de rien, c’est presque de la prévention ophtalmo.
Mais au fond, soyons honnêtes : en perdant ses punchlines complotistes et ses fakes croustillants, Hanouna perd aussi ce qui excitait son public le plus accro. Et comme la nature a horreur du vide… le public se lassera vite.
Veni, vidi, abii.
Je suis venu, j’ai vu, je me suis cassé.
« Tout beau, tout neuf », la nouvelle machine à buzz de Hanouna
Modérateur : Betatest